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Décrit les relations étroites et parfois ambiguës qu'entretiennent les radios commerciales avec leurs auditeurs, leurs annonceurs et l'industrie du disque. Présente ensuite les différentes modalités qui permettraient de pallier les défaillances du marché susceptibles de nuire à la diversité musicale (quotas de chanson francophone, incitation fiscale...).
LES RADIOS COMMERCIALES ET LA PROGRAMMATION MUSICALE EN FRANCE . Omniprésente dans la vie quotidienne, la radio est un média de première importance pour assurer la diffusion et la promotion de la musique. Bien collectif par excellence, la radio ne peut cependant établir une relation classique de marché avec les auditeurs : comment, en effet, mesurer la satisfaction de chacun et faire payer un service accessible à tous ?
« Nous ne voulons pas de radio fric ! », déclarait en 1981 Pierre Mauroy, alors Premier ministre, peu avant la libéralisation de la bande FM. Celle-ci a donné naissance aux radios commerciales, financées par des annonceurs qui achètent leurs espaces publicitaires. Le processus de concentration et la course effrénée à l'audience qui caractérisent le marché sont à l'origine de la polémique sur la " dérive commerciale " de la programmation musicale de ces radios, au détriment des auditeurs soucieux de diversité et de qualité. Les attentes de ces derniers sontelles compatibles avec la viabilité financière des radios commerciales ? Quel rôle peut jouer la réglementation publique ?
Loin de préconiser la constitution d'un « Ministère du bon goût musical », ce livre dresse un état des faits. Il expose les conditions d'un meilleur partenariat entre l'Etat et les radios commerciales, au nom d'une marchandise pas comme les autres - la musique - qui mériterait parfois de se détacher d'une logique purement économique..
