* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Traite des réactions des "survivants", c'est-à-dire des salariés demeurant au sein d'une entreprise après qu'un plan social ait été mis en oeuvre, des états psychologiques provoqués et des conséquences sur la gestion des ressources humaines.
Les survivants Vers une gestion différenciée des ressources humaines . Dans un monde économique de plus en plus turbulent, les entreprises sont régulièrement confrontées à des difficultés structurelles et/ou conjoncturelles : mondialisation des échanges, délocalisation de sites industriels, pertes de marchés ou de clients importants, rentabilité et productivité insuffisantes... Elles se traduisent de plus en plus par la mise en oeuvre de plans sociaux, qui visent, au travers d'un certain nombre de mesures, à éviter ou à limiter le nombre de licenciements économiques et à faciliter le reclassement des salariés licenciés.
Apparaît ainsi un axe de recherche cri matière de ressources humaines, quasiment inexploré en France : les survivants : c'est-à-dire les salariés restant dans leur entreprise après un plan social.. A partir de trois tests empiriques, nous avons pu mettre en évidence l'intérêt qu'ont les entreprises d'envisager une politique différenciée en matière de ressources humaines. entre la population Cadres et la population Etam (Employés, Techniciens, Agents de Maîtrise), afin de gérer efficacement le choc provoqué par leur plan social.. Cet ouvrage propose, au travers d'un cadre conceptuel, une analyse des relations entre certains états psychologiques ressentis par les survivants (sentiments d'injustice et d'insécurité) et leurs réactions (implication, engagement et intention de quitter leur organisation), et l'introduction d'une variable psychologique primordiale, l'estime de soi.. Cette meilleure connaissance acquise permettra aux entreprises d'atténuer, de mieux maîtriser, voire d'anticiper, les syndromes provoqués auprès de leurs survivants. C'est ainsi que la problématique du plan social sera moins taboue, anxiogène, voire dépressogène pour le monde des relations professionnelles..