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Dénonce l'indifférence de l'opinion internationale et des autorités congolaises face aux violences subies par la population du département du Pool, au sud-est du pays. Malgré les accords mettant fin en 2003 à la guerre civile et la normalisation de la vie politique, les exactions et les combats entre l'armée congolaise et les rebelles Ninjas-Nsiloulou du pasteur Ntoumiet continuent.
Barbarie et folie meurtrière au Congo - Brazzaville
Un châtiment collectif pour appartenance ethnique . Depuis plus de six ans, la partie sud et nord-ouest du département du Pool est en proie à une violence armée...
C'est done cette recrudescence de la violence armée et sa persistance, uniquement dans cette partie du pays, avec son cortège de malheurs, qui nous intéressent...
Une enquête réalisée sur les populations du Pool, après la guerre de 2002-2003, par Catholic Relief Services (CRS - la Caritas des Etats - Unis d'Amérique), Secours Catholique - France et Caritas - Congo, entre juin et juillet 2004, publiée en novembre de la même année, confirme cette méconnaissance de la réalité dans la région du Pool par l'opinion tant nationale qu'internationale. L'enquête intitulée « Le Département du Pool en République du Congo : une population abandonnée », affirme, dans son résumé :
« D'autres régions du pays, y compris la capitale Brazzaville - sans parler du reste du monde - ignorent la situation dans le Pool et les privations endurées par les populations qui y retournent. Seuls les rapports des affrontements entre les forces gouvernementales et les Ninjas ou les attaques le long du chemin de fer attirent l'attention sur cette région(...)
Cette étude révèle, au regard des principaux indicateurs de l'importance et de la durée du déplacement des populations, de la destruction des maisons et des infrastructures sociales, que le conflit de 2002 - 2003 a eu plus d'impact que celui de 1998 - 1999. »
Pourquoi alors faire subir une guerre si atroce, faire payer un si lourd tribut aux populations... ? Cette attitude nous fait conclure que le gouvernement nous fait subir un châtiment collectif pour appartenance ethnique. C'est dangereux pour une république..