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Essai sur la notion de créolisation en partant des spécificités de l'océan Indien. S'appuyant sur la théorie postcoloniale, les auteurs proposent le paradigme d'amarres pour réinscrire la Réunion, île du monde créole, à la croisée des mondes africain, musulman, asiatique, insulaire et européen. Permet de contribuer au débat sur la diversité culturelle et la démocratie.
La créolisation n'est pas un agrégat, une somme de différences. Elle se sait inachevée, soumise aux mutations, à la perte. Elle est emprunt, mimétique et créatrice. Elle ne craint pas de s'enraciner, car pour elle la racine n'est pas nécessairement mortifère.. Dans cet essai, Françoise Vergès et Carpanin Marimoutou revisitent la notion de créolisation en partant des spécificités de l'océan Indien.. S'appuyant sur la théorie postcoloniale, les auteurs proposent le paradigme d'amarres, de créolisations india-océanes pour réinscrire la Réunion, île du monde créole, à la croisée des mondes africain, musulman, asiatique, insulaire et européen, dans une problématique de réappropriation. Il n'est pas question ici de faire de la créolisation un modèle unique ni une voie royale du devenir du monde, mais de contribuer au débat sur la diversité culturelle et la démocratie..