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Le modèle de l'économie participative élaboré par l'auteur veut redistribuer de manière équitable les obligations et les bénéfices du travail, assurer l'implication de tous les intéressés dans la prise de décision et utiliser de manière efficace les ressources humaines et naturelles.
-- Bon, d'accord, nous avons répondu à la question : « Sivous ne voulez pas du capitalisme, que voulez-vous à la place ? »... Et nous avons instauré le participalisme. Mais ne subsistera-t-il pas une très forte résistance de ceux qui préféraient le système de marché?. -- Quant la majorité se sera décidée, il est inévitable que tout le monde n'appréciera pas ce changement. Et en particulier les propriétaires les plus fortunés, qui utiliseront tous les moyens dont ils disposent pour ne pas être privés de leurs biens. Car le participalisme implique une réappropriation populaire des moyens de production; bien entendu le plus souvent sans le consentement des propriétaires.
Ceux qui travaillent s'expriment de plus en plus ouvertement en faveur d'une économie plus juste, mais leurs entreprises restent essentiellement des structures soumises à une quête sans fin de profits. Et les luttes se poursuivent pour de meilleures conditions de travail, pour redéfinir les emplois, etc. Mais lorsque la bataille de l'organisation socio-économique aura été gagnée, il n'y aura plus à se battre contre une classe de propriétaires avides de profits ou une classe de coordinateurs cherchant à maximiser leurs avantages. Les propriétaires ne seront plus propriétaires de rien et il n'y aura plus de classe coordinatrice.
Pour empêcher que nos adversaires trouvent suffisament de monde pour brandir les armes qu'ils possèdent en masse, il faut fournir à leurs « volontaires » des raisons pour qu'ils n'acceptent plus de jouer le jeu des dominants. Le participalisme fournit ces raisons..