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Ce recueil posthume publié en 1912 réunit des essais sur la conscience, l'expérience pure, les relations ou l'activité et expose l'essentiel de la philosophie de l'expérience de l'auteur, développant une nouvelle approche de la conscience.
N'admettre que ce dont on puisse faire l'expérience, et rendre justice à tout ce qui peut être objet d'expérience. Voilà en une phrase le programme de James dans cet ouvrage, dont la simplicité n'a d'égale que la radicalité. Il s'agit bien d'un programme philosophique, mais qui vise à ressaisir la vie concrète, ses pulsations, ses nervures et ses stries, derrière les abstractions de la philosophie académique. Ce livre est traversé tout entier par une tension : exposer techniquement et précisément ce que la danse réglée des affrontements techniques entre grands systèmes métaphysiques (qu'ils soient rationalistes ou empiristes) nous a dérobé, à savoir les expériences, leurs motifs et leurs liens, dont le monde et nos vies sont tissées.. Publié en 1912, ce recueil posthume expose le coeur de la philosophie de l'expérience de James ; il s'agit de son texte de maturité, développant une approche neuve de la conscience aussi bien que de l'expérience pure, des relations, ou encore de l'activité. Moment majeur dans l'histoire de la philosophie américaine, ces Essais ont ainsi eu une influence plus durable que les célèbres conférences de James sur le pragmatisme : c'est avec ce versant de son oeuvre que Bergson, Whitehead et Russell, par exemple, ont eu leurs dialogues les plus féconds..