* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
En se penchant sur l'histoire des combattantes kurdes et leur politisation, l'auteure explore l'élaboration d'un féminisme émergeant dans un conflit armé, rappelle que la sororité est un outil politique et offre un éclairage sur la création de savoir en temps de guerre.
« Issue d'un contexte martial, la Jineolojî (science des femmes) est ancrée dans les réalités des populations kurdes. Le but : créer un savoir indigène accessible à toutes les femmes, à l'opposé des paradigmes dominants - institutions académiques et discours néocoloniaux. Caractérisé par des publications dispersées et souvent anonymes, ce savoir, malgré son approche novatrice et militante, comporte des contradictions internes ; et notamment une tension entre ses objectifs émancipateurs et les structures patriarcales qu'elle entend déconstruire. ». « Em Bernadin Vê Dîlanê » : nous n'abandonnerons pas cette danse. Dans l'urgence et face à la violence de la guerre, un mouvement de femmes au carrefour de plusieurs oppressions se bat non seulement pour la libération de son peuple mais aussi pour sa propre émancipation. Ce livre a pour objet cette lutte féministe, qui ne dit pas son nom, qui bouscule les normes occidentales, qui oscille entre émancipation effective et renforcement des normes genrées, dont la théorie et la pratique sont indissociables, et qu'elles comparent à la danse collective kurde, difficile à abandonner une fois lancée.L'autrice, nuancée, critique à la fois le nationalisme, l'orientalisme et l'eurocentrisme. En se penchant sur l'histoire des combattantes kurdes et sur leur politisation, elle met en valeur leur contribution à l'élaboration de savoir, rappelle que la sororité peut être un véritable outil politique et offre un éclairage sans précédent sur la création de savoir en temps de guerre..
