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Etudie la gestion des ressources naturelles en relation avec les populations locales. Constate une difficulté pour les peuples loin des lieux du pouvoir d'être pris en considération dans les organisations nationales et internationales. Montre que les instances internationales connaissent également des obstacles pour entrer en relation avec les populations autochtones et appréhender leurs savoirs.
!!TL!! La Riss . La Revue internationale des sciences sociales, créée en 1949 par l'UNESCO, est publiée en cinq langues : anglais, français, arabe, chinois et russe. Une version en espagnol se trouve sur internet, au site www.unesco.org/issj.. La revue vise à rapprocher les communautés de spécialistes des sciences sociales, ainsi qu'à porter à la connaissance d'un large public des informations et des discussions en sciences sociales qui sont déjà connues des milieux spécialisés.. Les numéros sont en général organisés autour d'un dossier thématique coordonné par le rédacteur en chef en collaboration avec un conseiller de la rédaction. Des manuscrits non commandés peuvent aussi être pris en considération, paraissant sous les rubriques «Tribune libre», «Le milieu des sciences sociales» (articles sur des questions professionnelles dans le domaine des sciences sociales), et «Dossiers ouverts» (articles faisant suite à des échanges de vues thématiques antérieurs). Les informations sur les abonnements figurent en troisième de couverture.. Ce numéro (178) : Les ONG et la gouvernance de la biodiversité . Conseiller de la rédaction : Marie Roué. Depuis que les savoirs écologiques traditionnels des populations locales et des peuples autochtones ont été incorporés dans l'Agenda 21 et dans la Convention sur la biodiversité, leur rôle dans la gestion de leurs ressources naturelles a accédé à la reconnaissance internationale. Toutefois, il est aussi difficile pour des peuples loin des lieux du pouvoir de se faire entendre dans les arènes nationale et internationale que pour ces instances d'entrer en relation avec eux et d'appréhender leurs savoirs. Le rôle des ONG environnementales et une partie de leur pouvoir en tant que médiateurs dans le domaine des savoirs locaux viennent, sans doute, précisément de cette situation paradoxale : la reconnaissance par des instances nationales et internationales d'un savoir qu'ils ne peuvent appréhender directement.. Cependant, la médiation des échanges de savoirs traditionnels révèle aussi les tensions et les ambiguïtés qui caractérisent la relation entre les intérêts de la biodiversité et des peuples autochtones. Quand ceux-ci partagent un espace avec les ONG, les développeurs et d'autres parties intéressées, ce sont des conceptions et des pratiques du rapport à la nature profondément différentes qui sont déployées. La gouvernance de la biodiversité pose des problèmes difficiles et incontournables de participation et de responsabilité. Ce numéro esquisse quelques pistes pour de futures recherches en comparant des rencontres entre l'autochtone et l'écologique qui ont eu lieu depuis trente ans dans les pays et les contextes les plus divers.. Numéro précédent (177) : Devenirs des sciences sociales . Prochain numéro (179) : Usages et effets du savoir . Articuler scienc