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Ouvrage évoquant George Ticknor (1791-1871), un Américain érudit connu seulement pour le livre qu'il a consacré à l'un de ses amis William H. Prescott. A Boston en 1850, Ticknor est invité à une soirée par Prescott et se demande s'il doit y aller. Il flâne indécis par les rues, remuant des pensées ronchonnes. Ses livres rencontrent peu de succès. Premier roman.
Ticknor . Ne cherchez pas le nom de George Ticknor (1791-1871) dans votre dictionnaire. Cet Américain érudit n'est guère connu que pour le livre qu'il a consacré sur le tard à son meilleur ami, William H. Prescott. Ne cherchez pas non plus celui de W.H. Prescott, puisqu'il loge à la fois dans le livre de Ticknor, que vous ne lirez jamais... et dans celui que vous avez entre les mains et que vous allez dévorer, promis.. Boston, 1850. Ticknor, invité à une soirée offerte par son vieil ami Prescott, se demande que faire. Il flâne indécis par les rues, remuant des idées amères. Il n'a plus de goût à rien. S'il en croit le piètre succès qu'il rencontre auprès de ses contemporains, que ne renonce-t-il à écrire ? Pourtant, s'il a toujours mis, comme Prescott, les livres au centre de sa vie, à la différence de l'historien de la Conquête espagnole partout admiré, il est condamné à demeurer un simple plumitif. Et puis Prescott est riche. Et puis Prescott est marié à Claire, qui n'a jamais laissé Ticknor indifférent. Et puis.... Allons, chassons ces vilaines pensées, indignes d'une si belle amitié. Car Ticknor admire Prescott d'un coeur sincère. Et l'envie, si elle trouble son âme, n'égare pas son jugement, qu'on se le dise !. Le destin, farceur comme toujours, va prendre notre bonhomme au mot. L'ami Prescott meurt, est enterré avec pompe, et Ticknor va se découvrir sur le tard un vrai talent d'écrivain... en devenant son biographe.. Qui d'entre nous n'a pas eu un jour, comme l'infortuné Ticknor, le sentiment de s'être trompé de vie ?. Point de vue de la critique anglo-saxonne : « Un roman qui ne ressemble à rien de ce qu'on a pu lire par ici. » National Post.