couverture

Société de l'Empire romain d'Orient (La)

IVe-VIe siècle

Cabouret, Bernadette

  • Éditeur : Presses universitaires de Rennes
  • Collection : Histoire
  • ISBN 9782753579835
  • 55,52 $ *

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Résumé

Une étude consacrée aux femmes et aux hommes, qu'ils soient paysans, élites, militaires ou évêques, qui peuplaient l'Empire romain d'Orient entre le IVe et le VIe siècle. Cette période est marquée par de profonds bouleversements comme la transformation de l'économie, l'imposition de vives contraintes par l'Etat, la montée du christianisme ou la séparation entre l'Orient et l'Occident.

Biographie de l'auteur.e

Bernadette Cabouret enseigne l'histoire romaine à l'université Jean Moulin Lyon 3. Spécialiste du rhéteur grec Libanios et d'Antioche de Syrie (elle a codirigé l'ouvrage Antioche de Syrie. Histoire, images et traces de la ville antique), elle travaille sur les aspects culturels et sociaux de l'Antiquité tardive.

Quatrième de couverture

La société de l'Empire romain d'Orient

IVe-VIe siècle

On peut choisir d'étudier l'Empire romain par le biais des événements généraux, militaires ou politiques, on peut faire l'histoire des grands hommes tels que les sources antiques les ont privilégiés. Mais on peut aussi s'intéresser aux composantes anonymes de la société. Les femmes et les hommes qui ont peuplé villes et campagnes de l'Orient romain sont présentés ici en une période particulière. Pourquoi l'Antiquité tardive ? C'est une époque de bouleversements et de profonds remaniements : le gouvernement impérial devient un dominât, l'État impose des contraintes, vivement ressenties, et l'économie se transforme ; le christianisme modifie les comportements comme les pensées. Ce sont tous les acteurs de cette évolution aux rythmes contrastés, sur fond de relative prospérité générale, que l'on veut évoquer. Les paysans qui se débattent entre aléas climatiques, terroirs ingrats et exigences des grands, les artisans qui produisent, dans les ateliers et les boutiques, objets du quotidien ou du luxe, les commerçants qui sillonnent les routes et les mers de l'Empire. Et aussi les élites, si riches en capital social : fastueux courtisans de Constantinople, puissants propriétaires terriens, notables des cités, forts de leur idéal civique, nombreux fonctionnaires au service de l'État, enfin évêques, nouveaux patrons des communautés. Ces femmes et ces hommes se confrontent ou s'associent, solidaires ou étrangers, puissants ou misérables, mais tous participent à la construction d'une société et d'un système qui, issus de l'empire romain, s'avèrent suffisamment stables pour fonder peu à peu l'Empire byzantin.