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Le philosophe s'interroge sur les causes de la désaffection actuelle en France des citoyens pour la vie politique, et sur les conditions à réunir pour renouveler les pratiques politiques et renforcer la participation politique des Français.
Que renferme l'expression «démocratie participative» ?. N'est-elle pas un pléonasme - toute démocratie n'appelle-t-elle pas une participation de tous ?. La démocratie participative peut-elle encore, en ce cas, être légitimement opposée, et comme «démocratie directe», à la démocratie représentative ? Ne traduit-elle pas plutôt une forme de populisme ?. Quelle consistance donner à ce qui pourrait constituer une très belle proposition politique - remettre la participation au coeur d'un nouveau projet politique ? Et face à quelle menace contre la démocratie ? Et que dire, et de cette menace, et de l'actuelle mise en oeuvre d'une «démocratie participative» dans la campagne électorale ? Celle-ci peut-elle remédier à la crise de défiance des citoyens ?. La participation est-elle réductible à une prise de parole puis à un bulletin dans une urne ? En quoi les technologies dites collaboratives peuvent-elles contribuer à la mise en oeuvre d'une nouvelle sorte de démocratie, et en quoi ne peuvent-elles pas y suffire ? La participation ne concerne-t-elle pas l'organisation de toute l'économie politique industrielle telle qu'elle se met en place en ce début de XXIe siècle ? Chacun ne sent-il pas que, faute d'une nouvelle participation des hommes à la construction de leur avenir dans toutes ses dimensions, et comme nouvelle forme de civilisation, le monde court à sa perte ?.