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L'auteur dénonce le marché du carbone instauré entre industriels et investisseurs, en particulier depuis l'entrée en vigueur en 2005 du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il démontre que loin de lutter contre le dérèglement climatique, le marché des droits à polluer est un prolongement des marchés financiers.
Mille et une Nuits . L'alerte a été lancée par les scientifiques : un profond changement climatique est en train de s'accomplir, qui inquiète les populations. Ces prévisions alarmantes obligent les hommes politiques et les pouvoirs économiques à se positionner. Dans l'esprit de bon nombre de citoyens, il serait temps de passer à une phase qui marquerait une rupture réelle avec la société productiviste négatrice de l'environnement. Or, dans l'esprit des dirigeants, il est au contraire temps de tirer profit de la crise environnementale.. De fait, la finance s'est déjà emparée de la crise environnementale et la « valorise ». Derrière les émissions de CO2 que tout le monde ou presque affirme vouloir diminuer, dans le cadre du fameux protocole de Kyoto, a été taillée sur mesure une « solution » pour les industriels et les investisseurs : le boursicotage des « droits à polluer ». Comme si le marché était à même de remplir les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre... Nouvel étage de la finance internationale, des marchés où s'échangent les « droits à polluer » sont depuis peu en activité.. Plus de dix ans après l'entrée en vigueur de Kyoto, il est crucial d'analyser les conséquences de la « finance carbone ».. L'auteur décrit pour la première fois les coulisses d'un secteur émergent, promis à un avenir radieux, jusqu'aux krachs certains : spéculatif et écologique..