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Une analyse de la mondialisation de la prostitution qui bénéficie de l'interconnexion des marchés des activités criminelles, de la libéralisation des flux de capitaux et de l'absence de contrôle et d'entrave à leur circulation. Une réflexion sur le néolibéralisme, l'égalité hommes-femmes, la place accordée aux femmes dans la société et le respect des droits humains.
La prostitution revêt aujourd'hui dans son organisation des formes directement empruntées à la mondialisation financière. La logique néolibérale a trouvé dans le système prostitutionnel un «secteur» privilégié où se déployer, qui génère d'énormes profits : trafiquer les êtres humains d'Asie, d'Afrique ou d'Europe et les prostituer procure beaucoup de bénéfices pour peu d'investissements.. Cette mondialisation-là, qui n'épargne aucun pays, illustre le processus de la marchandisation généralisée, à laquelle n'est mise aucune limite.. C'est dans ce contexte que quelques pays ont choisi de légaliser et de réglementer la prostitution : aux Pays-Bas ou en Allemagne, elle est considérée comme une banale «prestation de service».. Est-ce là une voie à suivre ? C'est oublier la violence qui est faite aux femmes, et au-delà d'elles l'atteinte qui est portée à la dignité humaine. Est-on prêt à renoncer au respect des droits humains ?.