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Réunit le poème de Voltaire, consacré à l'axiome optimiste de Leibniz : Tout est bien, et rédigé suite à la mort de 50.000 personnes dans le tremblement de terre de Lisbonne du 1er novembre 1755, ainsi que les deux lettres dans lesquelles Rousseau dénonce les attaques de l'optimisme faites dans ce poème par Voltaire.
Querelle sur le mal et la providence (Lisbonne, 1755) . Le 1er novembre 1755, un séisme suivi d'un raz-de-marée et d'un incendie ravage la ville de Lisbonne (Portugal). On dénombre 50 000 victimes. L'émoi suscité provoque un débat philosophique à travers toute l'Europe : une telle catastrophe est-elle le fruit de la colère divine ?. Voltaire s'emporte contre les thèses optimistes qui ont cours et soutiennent que « Tout est bien ». Il estime que la souffrance des hommes est injustifiable et rédige un poème sur la Providence. Il l'envoie à Rousseau en juillet 1756. Ce dernier s'indigne : faut-il céder au pessimisme et au scepticisme ? Il justifie la Providence et le plan de Dieu forcément parfaits : le Mal ne serait qu'un effet nécessaire de la Nature. Cyril Morana a réuni le poème et les deux lettres qui scellent la brouille des deux philosophes..