* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
D'après l'auteur, les croyances collectives se sont émoussées au XXe siècle : dieux, idéologies et gourous ont été chassés pour faire place à une société du vide. Toutefois, ces croyances sont, selon lui, revenues sous d'autres formes et sur d'autres terrains comme la politique, l'économie, les médias. Il s'interroge alors sur les moyens de trouver un équilibre entre fanatisme et désespérance.
La force de conviction . Nul ne peut vivre sans croyance. Aucune société humaine ne peut survivre sans une conviction minimale qui la maintienne debout. Or, en ce début de millénaire, une violence nouvelle semble avoir envahi le monde. Un peu partout, des fanatismes se déchaînent, des assassins tuent et terrorisent au nom de Dieu. Hier, c'est au nom de l'idéologie qu'ils le faisaient. Une folie paraît s'attacher, décidément, à toutes les croyances. Elle nous fait horreur. Dans le même temps, nous sentons rôder autour de nous le désabusement général. Nous errons entre intolérance et désenchantement, crédulité et cynisme. Quelque chose paraît s'être détraqué dans notre capacité de conviction.. Ainsi la grande question devient-elle aujourd'hui celle du croire, et de ses diverses pathologies. Cette question déborde largement le cadre du religieux et de son prétendu « retour ». Ailleurs aussi, des dogmatismes et des cléricalismes menacent, d'autant plus redoutables qu'ils se présentent comme des savoirs. En politique ou en économie, dans la science ou dans la religion, il nous faut réapprendre à distinguer la croyance aveugle de la conviction raisonnable, la pure crédulité de la détermination réfléchie. C'est à cette patiente et minutieuse interrogation que nous invite ce livre : à quoi pouvons-nous croire ?.