* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
En s'appuyant sur ses années de reporter couvrant les guerres, sur ses réflexions sur les grandes mutations du monde, sur les recherches menées avec des personnalités comme R. Girard, M. Serres ou R. Debray, l'auteur décrit son cheminement intellectuel qui l'a poussé à faire le grand saut de l'adhésion au Christ et montre l'urgence nécessaire d'une redécouverte de la subversion évangélique.
«Ma démarche ne participait ni de l'effusion mystique, ni de la nostalgie, ni même de la quête spirituelle, comme on dit maintenant. C'est d'abord la raison qui me guidait. Par elle, je me sentais peu à peu ramené au christianisme. Cette réflexion a d'abord été très périphérique par rapport à la foi, puis les cercles de ma curiosité se sont rapprochés du noyau central, celui de la croyance proprement dite. J'en suis là. Je ne suis pas sûr d'être redevenu un "bon chrétien", mais je crois profondément que le message évangélique garde une valeur fondatrice pour les hommes de ce temps. Y compris pour ceux qui ne croient pas en Dieu. Ce qui m'attire vers lui, ce n'est pas une émotivité vague, c'est la conscience fondamentale de sa pertinence. La rétractation d'une telle parole dans l'enclos de l'intimité - se taire ! - me semblerait absurde. La laïcité véritable, ce n'est pas la peureuse révision à la baisse des points de vue, c'est leur libre expression dans un rapport robuste et apaisé.».