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Réflexion philosophique, athée, sur la vie et l'incidence des catastrophes, la maladie, la mort sur elle, les altérations qu'elles peuvent opérer et les moyens de vivre avec elles. Edition augmentée d'une préface.
Comment survivre à la vie ? Car la vie finit mal, toujours, se passe mal aussi, parfois, avec ses maladies, ses deuils, ses abandons, sa fêlure fondamentale. Comment traverser ces catastrophes ? Avec l'aide de la foi, qui donne sens à ce qui n'est que souffrance, diront les âmes religieuses. Mais qu'en est-il de l'athée ? S'il veut être cohérent, il ne doit pas chercher à donner un sens à ces souffrances, à leur trouver une justification : il ne peut faire fond que sur l'absurdité de la vie. Mais alors qu'est-ce qui, au coeur des vies abîmées et non pas hors d'elles, peut encore pousser à vivre et à aimer ? Il s'agit ici de penser dans la vie ce qui est étranger à la vie, ce qui la mutile et la blesse toujours de l'extérieur, sans pour autant faire comme si cela n'était rien. Il s'agit de tenir ensemble la réalité terrifiante du malheur et la valeur absolue de la vie, qui seule importe.. Cet essai de philosophie athée pose la question inutile quand tout va bien, mais cruciale quand cela se dégrade : grâce à quoi flotter et ne pas sombrer ?.