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L’auteur se fonde sur les textes de grands auteurs classiques tels qu’Aristote, Cicéron ou Eusèbe pour interroger les croyances dans l’Antiquité grecque, tout en insistant sur la relativité de la notion de vérité au cours de l’histoire. Il fut ainsi un temps où, chez les Grecs, il suffisait d’inventer le passé pour le connaître.
Paul Veyne, professeur honoraire au Collège de France, il a notamment publié, au Seuil, Le Pain et le Cirque («Points Histoire», 1995) et L'Empire gréco-romain («Points Histoire», 2012).
Se pourrait-il que les Grecs, ces sages ancêtres qui nous ont transmis la raison, aient cru aux titans, aux cyclopes et aux héros dont ils ont peuplé leur mythologie ? Et, à supposer qu'ils aient tenu le Minotaure pour un mensonge de poète, doutaient-ils conséquemment de l'existence de Thésée ? À travers ces questions, Paul Veyne entreprend une enquête passionnante sur le statut de la vérité, l'expérience «la plus historique de toutes». En étudiant la nature des mythes, leurs modalités de réception, leurs critères de vraisemblance et le scepticisme ambigu qu'ils suscitaient, il interroge les liens que ces récits entretiennent avec l'histoire, cet autre discours revendiquant un savoir sur le passé. Il s'agit donc moins dans ce livre d'interroger la crédulité des Grecs anciens que nos propres croyances.