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Il n'est pas surprenant que les Québécois se classent dans le top 10 mondial des grands consommateurs de lait : nous en consommons en moyenne 84 litres par année. Nous avons réellement pris à cœur le slogan « Un verre de lait, c'est bien, mais deux, c'est mieux ». Mais à qui profite le second verre de lait ? À nous ou au producteur ? L'industrie laitière, le secteur d'activité agricole le plus important au Québec, jouit depuis toujours d'une perception positive. Mais la prépondérance du lait dans notre alimentation et notre attachement aux produits laitiers n'auraient rien de naturel ; ils seraient plutôt le résultat de grosses campagnes de communication et de lobbying. Serions-nous les vaches à lait de l'industrie ?
Conférencière, chroniqueuse, et co-instigatrice du Festival végane de Montréal, Élise Desaulniers a publié trois titres chez Librex : Je mange avec ma tête (2011) et Vache à lait (2013) chez Stanké et Le Défi végane 21 jours (2016) chez Trécarré. Depuis l'été 2017, elle est directrice générale de la SPCA de Montréal.
L'industrie laitière, le secteur d'activité agricole le plus important au Québec, jouit depuis toujours d'une perception positive. Mais la prépondérance du lait dans notre alimentation et notre attachement aux produits laitiers n'auraient rien de naturel ; ils seraient plutôt le résultat de grosses campagnes de communication et de lobbying. Serions-nous les vaches à lait de l'industrie ? Élise Desaulniers précise, raconte, dénonce. Elle souligne que le lait que nous buvons n'est pas celui que nous pensons boire, et encore moins celui que nous buvions il y a quarante ans. Elle enquête sur la Fédération des producteurs de lait du Québec, s'interroge à propos du Guide alimentaire canadien et du bien-être des vaches laitières et révèle la difficulté pour les jeunes fermiers d'accéder à la production commerciale.