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Les organisations internationales humanitaires (OIH), qu’elles soient intergouvernementales ou non gouvernementales, sont devenues un acteur incontournable des interventions à la suite de catastrophes naturelles ou de conflits armés. L’importance grandissante de leur rôle dans la protection des civils s’explique notamment par la croissance du nombre de catastrophes dans les dernières décennies et par les incidences des conflits sur les populations.Les organisations humanitaires doivent fonctionner avec des réalités antinomiques. Assujetties aux politiques publiques d’aide humanitaire, elles sont contraintes de compétitionner entre elles pour leurs ressources et les résultats de leurs projets. Elles sont donc, paradoxalement, gérées comme des entreprises privées.Basé sur l’étude de neuf organisations, le présent ouvrage s’intéresse au comportement et au fonctionnement des organisations internationales humanitaires. Il met en lumière les tensions bureaucratiques internes avec, d’une part, l’utilité fonctionnaliste des organisations humanitaires qui leur procure un rôle d’intérêt public de prestation de services sociaux et de redistribution de la richesse et, d’autre part, des considérations d’ordres stratégique et managérial. L’indépendance de ces organisations par rapport aux autorités et politiques publiques est mise en doute et l’impossibilité d’harmoniser leur mission avec leur modèle de gestion est pointée du doigt.Cet ouvrage s’inscrit dans le débat sur les processus décisionnels des organisations humanitaires déchirées entre « ce qu’elles doivent faire » et « ce qu’elles espèrent faire » pour réaliser leur mission, renforcer les organisations locales, protéger les civils, et assurer leur survie.