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Par son passé agraire, son rapport complexe avec le territoire et la colonisation, ses lunes de miel, mais aussi ses tiraillements avec le nationalisme, le féminisme ou la mondialisation, la cinématographie québécoise est un cas d’étude idéal pour les questions entourant l’imaginaire national et les discours de genre. L’autrice revisite le cinéma québécois depuis les années 1940, des classiques canadiens-français (Un homme et son péché) en passant par les films « de fesses » (Valérie), ou les satires de ces derniers (Q-bec my love), jusqu’au cinéma contemporain (Mariages, À l’origine d’un cri). Selon elle, les figures féminines du cinéma expriment une dimension importante et alternative des fictions nationales. On voit dès lors se tisser des liens entre les idées d’une nation et les représentations du corps féminin : Terre-mère, Femme-terroir, Femme-nation, Femme-nature… représentations qui évolueraient au gré des changements sociaux, politiques et culturels de la province.Une fine analyse politique et féministe, qui éclaire le cinéma sous un angle inédit et rafraîchissant, avec à l’appui les théories des Gender Studies anglo-saxonnes et de l’écoféminisme.