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Cet ouvrage rare, sinon unique en milieu québécois, porte sur la vidéoprojection. Il offre la particularité de s’attarder aux oeuvres d’artistes – québécois pour la plupart, mais aussi canadiens et américains – qui, d’une manière ou d’une autre, utilisent cette modalité au sein de leurs travaux. Chacun des chapitres est consacré à un artiste et tente de circonscrire au plus près son esthétique, ainsi que le défi artistique qui l’anime et qu’il relève notamment par l’usage de l’écran.
Certes, il existe beaucoup de monographies et de catalogues qui offrent un point de vue sur un artiste ou une oeuvre en particulier, mais bien peu s’aventurent sur le terrain de la pensée libre que permet l’essai, avec, pour principal objectif, de se tenir au plus près des oeuvres et de la perspective propre à leur créateur. La figure de l’écran permet cette chevauchée au sein des travaux de Mireille Baril, Manon Labrecque, Alexandre Castonguay, Wyn Geleynse, Stan Douglas, Milutin Gubash, Léna Mill-Reuillard et Jacynthe Carrier ici étudiés.
Critique d’art et commissaire d’expositions, Sylvain Campeau est aussi poète et essayiste. Il a réalisé une quarantaine d’expositions et collaboré à de nombreuses revues, tant québécoises qu’étrangères. Auteur de sept recueils de poésie, d’une anthologie des poètes exotiques et de quatre essais, il envisage le présent ouvrage comme la suite de Chambres obscures (1995), où il s’intéressait au rapport entre photographie et installation.