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À toi de jouer ». C’est par ces mots que Guy Debord, en 1958, invite Patrick Straram à participer à l’aventure de l’Internationale situationniste qu’il vient de fonder à Paris. Il se souvient des années mémorables de 1953-1954, où ils dérivaient ensemble dans Paris et réalisaient des métagraphies, principales activités de l’Internationale lettriste. Straram répond à l’invitation de son ancien ami pour briser son isolement à Montréal, où il vient de s’installer. Leur relation épistolaire dure à peine deux ans : leurs désaccords se révèlent trop importants pour qu’elle se poursuive. C’est pourtant au cours de ces années que Straram sort la seule publication situationniste publiée à Montréal, Cahier pour un paysage à inventer, qui marque le début de sa contribution originale à la culture québécoise.
Cet apport est enfin mis en lumière par Sylvano Santini, qui rassemble en ces pages le Cahier, de même que la correspondance des deux hommes et quelques autres documents inédits relatifs à leurs échanges. Une annotation généreuse et une riche mise en contexte permettent d’en montrer toute l’importance.
Sylvano Santini est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal et membre de Figura (Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire).
À toi de jouer ». C’est par ces mots que Guy Debord, en 1958, invite Patrick Straram à participer à l’aventure de l’Internationale situationniste qu’il vient de fonder à Paris. Il se souvient des années mémorables de 1953-1954, où ils dérivaient ensemble dans Paris et réalisaient des métagraphies, principales activités de l’Internationale lettriste. Straram répond à l’invitation de son ancien ami pour briser son isolement à Montréal, où il vient de s’installer. Leur relation épistolaire dure à peine deux ans : leurs désaccords se révèlent trop importants pour qu’elle se poursuive. C’est pourtant au cours de ces années que Straram sort la seule publication situationniste publiée à Montréal, Cahier pour un paysage à inventer, qui marque le début de sa contribution originale à la culture québécoise. . Cet apport est enfin mis en lumière par Sylvano Santini, qui rassemble en ces pages le Cahier, de même que la correspondance des deux hommes et quelques autres documents inédits relatifs à leurs échanges. Une annotation généreuse et une riche mise en contexte permettent d’en montrer toute l’importance..