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La primauté du droit domine aujourd’hui notre imagination politique. Mais d’où vient l’attraction exercée par cet idéal évanescent ? Que révèle-t-il de nos démocraties, de leurs inquiétudes et de leurs contradictions ?
Le présent ouvrage répond à ces questions en revisitant l’oeuvre d’Otto Kirchheimer (1905-1965), juriste hétérodoxe proche du marxisme de l’École de Francfort. Il dessine la trajectoire d’une pensée au contact de l’état d’exception, de la crise de la légalité, de la montée du nazisme et, surtout, de l’énigme du non-droit (Unrecht).
Augustin Simard est professeur au Département de science politique de l’Université de Montréal et chercheur associé au Centre canadien d’études allemandes et européennes. Ses travaux portent sur l’histoire des idées juridiques au 20e siècle et sur les échanges entre les juristes allemands et américains.
La primauté du droit domine aujourd’hui notre imagination politique. Mais d’où vient l’attraction exercée par cet idéal évanescent ? Que révèle-t-il de nos démocraties, de leurs inquiétudes et de leurs contradictions ? . Le présent ouvrage répond à ces questions en revisitant l’oeuvre d’Otto Kirchheimer (1905-1965), juriste hétérodoxe proche du marxisme de l’École de Francfort. Il dessine la trajectoire d’une pensée au contact de l’état d’exception, de la crise de la légalité, de la montée du nazisme et, surtout, de l’énigme du non-droit (Unrecht). Il retrace aussi les conversations du juriste avec ses collègues Franz Neumann et Ernst Fraenkel, son mentor Carl Schmitt, avec Max Horkheimer ainsi qu’avec les socialistes weimariens et les pluralistes américains. Relecture historique et critique, enfin, cet ouvrage cherche à réhabiliter le scepticisme de Kirchheimer et son approche déflationniste du droit à contre-courant des discours lénifiants aujourd’hui en vogue..