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À la fin du XIXe siècle, la naissance du journal d’information et du reportage au Canada français contribue à l’émergence d’une littérature de terrain. À des kilomètres de la scénographie aventurière qui a nourri l’imaginaire du grand reporter en Occident, l’écrivain journaliste canadien-français circule sur le vaste territoire d’une population francophone éparpillée. Ce livre explore l’histoire du reportage littéraire au Québec : une littérature qui s’étend des « Deux mille deux cents lieues en chemin de fer » d’Arthur Buies jusqu’aux « Peuples du Canada » de Gabrielle Roy, en passant par l’enquête sur les Franco-Américains de Jules Fournier et l’incursion chez les draveurs d’Éva Senécal.
Charlotte Biron est titulaire d’un doctorat en études littéraires et chargée de cours en littérature. Elle est l’autrice de Mavis Gallant et Gabrielle Roy, journalistes et de Jardin Radio, récit publié au Quartanier en 2022.
À la fin du XIXe siècle, la naissance du journal d’information et du reportage au Canada français contribue à l’émergence d’une littérature de terrain. À des kilomètres de la scénographie aventurière qui a nourri l’imaginaire du grand reporter en Occident, l’écrivain journaliste canadien-français circule sur le vaste territoire d’une population francophone éparpillée. Ce livre explore l’histoire du reportage littéraire au Québec : une littérature qui s’étend des « Deux mille deux cents lieues en chemin de fer » d’Arthur Buies jusqu’aux « Peuples du Canada » de Gabrielle Roy, en passant par l’enquête sur les Franco-Américains de Jules Fournier et l’incursion chez les draveurs d’Éva Senécal. Un premier constat a motivé l’écriture de cet ouvrage : l’absence quasi totale d’études portant sur le grand reportage dans l’histoire de la littérature québécoise. L’autrice s’interroge précisément sur le décalage qu’il existe par rapport au journalisme littéraire américain et aux pratiques françaises du grand reportage. Analysant les spécificités d’un corpus en contrepoint d’une toile mondiale complexe, son livre jette un éclairage sur les raisons de cet oubli en posant qu’une telle fragilité recouvre la singularité même d’oeuvres à l’intersection de la culture et du désordre du monde..