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« Doté d’une postface de la critique d’art féministe étatsunienne Gloria Orenstein, Triptyque lesbien est composé de trois récits rédigés en 1978-1979 : « Chronique lesbienne du moyen-âge québécois », « Les vaches de nuit » et « Les faiseuses d’anges ». Chacun d’entre eux dépeint une société clairement totalitaire dans laquelle une enfant s’émancipe ou témoigne de l’émancipation des femmes de l’ordre patriarcal, catholique et hétérosexuel illustré par des sbires tels que policiers, cow-boys, chums (appelés « chokes ») et prêtres. Le livre témoigne résolument de la vision de l’autrice, que partagent plusieurs autres féministes de l’époque, sur la place symbolique, politique et culturelle attribuée aux femmes du Québec et de son désir de la modifier durablement pour leur permettre de s’épanouir. »
Maël Maréchal (extrait de la préface)
Romancière, poète, dramaturge, peintre et sculptrice autodidacte, Jovette Marchessault travaille à l’adolescence dans une usine de textile. Vers la fin des années 1950, elle entreprend un long voyage à travers l’Amérique. Parallèlement à sa carrière en arts visuels, elle s’attelle à l’écriture d’une trilogie romanesque et de nombreux textes dramatiques qui mettent en scène des figures importantes de l’histoire artistique et culturelle des femmes. Elle a enseigné l’écriture dramatique au féminin à l’UQÀM et collaboré à plusieurs journaux et revues comme Le Devoir,Châtelaine ou La Vie en rose.
« Doté d’une postface de la critique d’art féministe étatsunienne Gloria Orenstein, Triptyque lesbien est composé de trois récits rédigés en 1978-1979 : « Chronique lesbienne du moyen-âge québécois », « Les vaches de nuit » et « Les faiseuses d’anges ». Chacun d’entre eux dépeint une société clairement totalitaire dans laquelle une enfant s’émancipe ou témoigne de l’émancipation des femmes de l’ordre patriarcal, catholique et hétérosexuel illustré par des sbires tels que policiers, cow-boys, chums (appelés « chokes ») et prêtres. Le livre témoigne résolument de la vision de l’autrice, que partagent plusieurs autres féministes de l’époque, sur la place symbolique, politique et culturelle attribuée aux femmes du Québec et de son désir de la modifier durablement pour leur permettre de s’épanouir. ». Maël Maréchal (extrait de la préface).