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Dans cet hommage au regretté Serge Bouchard, Olivier Parenteau nous ouvre son univers peuplé de camions, de moineaux et d’épinettes ; cherche à comprendre son style ; tente de cartographier son imaginaire ; convoque des lieux et des figures qui permettent d’éclairer sa pensée ; et invite les lecteurs à s’approprier l’œuvre bouchardienne, à lui donner un sens et à l’habiter.
Olivier Parenteau est professeur de littérature au cégep de Saint- Laurent depuis 2011. Chercheur actif, il a publié plusieurs articles dans des revues québécoises, françaises et américaines. Après avoir signé des oeuvres sur Houellebecq et sur les poètes de la Grande Guerre, il s’intéresse ici à cette figure bien-aimée de la littérature et de l’anthropologie québécoises qu’est Serge Bouchard.
On me demande souvent par quel livre vaut-il mieux pénétrer dans l’oeuvre de Serge. J’offre toujours la même réponse : « Le moineau domestique, son premier livre. » C’est qu’il contient toutes les grandes idées du mammouth laineux, idées qu’il a ensuite déclinées de différentes manières pendant toute sa carrière littéraire, ajoutant ici un rire, là de la profondeur. Désormais, je répondrai à ces gens : « Le moineau domestique, son premier livre, mais comme prologue, je vous suggère Serge Bouchard en toutes lettres. Un abécédaire, d’Olivier Parenteau. C’est la meilleure lampe de poche pour vous promener sur les “chemins de travers” de la pensée libre bouchardienne. Parenteau vous dit à côté de quelles remarquables épinettes il ne faut pas oublier de passer. ». Jean-Philippe Pleau.
