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Isabelle habite dans un rang derrière le village riverain où elle a grandi. Prise entre Pierre, son mari, Martin, son amour de jeunesse, et sa mère alcoolique, elle étouffe de plus en plus. La hante également l'histoire d'une grand-tante mystérieusement disparue dans les années 1970. Souvent, Isabelle a très envie de disparaître elle aussi pour échapper au cycle de violence et aux troublants dons de sorcellerie qui déterminent l'existence des femmes de sa famille. Mais ces liens étroits qui lui donnent une si forte pulsion de fuite sont aussi ceux qui la retiennent, tant il est vrai qu'il est difficile de démêler le bonheur des jours et le malheur d'une vie.
Née en 1980, Stéphanie Pelletier a grandi à Métis-sur-Mer. Après avoir étudié la littérature à l’Université du Québec à Montréal, elle est revenue s’installer dans son village d’origine. Elle est aujourd’hui directrice artistique et agente de développement pour L’Exil, un organisme qui se spécialise en recherche, création et production de spectacles littéraires. Son recueil de nouvelles Quand les guêpes se taisent (Leméac, 2012) a été couronné par un Prix littéraire du Gouverneur général du Canada.
Isabelle habite dans un rang derrière le village riverain où elle a grandi. Prise entre Pierre, son mari, Martin, son amour de jeunesse, et sa mère alcoolique, elle étouffe de plus en plus. La hante également l'histoire d'une grand-tante mystérieusement disparue dans les années 1970. Souvent, Isabelle a très envie de disparaître elle aussi pour échapper au cycle de violence et aux troublants dons de sorcellerie qui déterminent l'existence des femmes de sa famille. Mais ces liens étroits qui lui donnent une si forte pulsion de fuite sont aussi ceux qui la retiennent, tant il est vrai qu'il est difficile de démêler le bonheur des jours et le malheur d'une vie.
