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Avec sa palette de couleurs impressionnistes et dans l'incandescence de son âge, Jean-François Beauchemin a peint un collection d'objets trouvés dans sa mémoire, pénétrés à la fois par l'esprit de la vie et la vie de l'esprit. Ses récits, où s'enchevêtrent les rouages de la pensée au parfum des cèdres, le grand mensonge de Dieu aux conversations dans une chaloupe, les mouvements éternels du ciel à ceux, impétueux, de son jeune chien Camus, esquissent une certaine théorie du regard, cette fine et discrète attention portée aux pigments de l'univers qui brésillent en chacun de nous.
À travers ses livres - notamment Garage Molinari, Le jour des corneilles, La fabrication de l'aube, Une enfance mal fermée -, Jean-François Beauchemin éclaire depuis quinze ans la petite chambre passagère du temps de vivre. S'il n'écrivait pas, il travaillerait à la protection des animaux.
Avec sa palette de couleurs impressionnistes et dans l'incandescence de son âge, Jean-François Beauchemin a peint un collection d'objets trouvés dans sa mémoire, pénétrés à la fois par l'esprit de la vie et la vie de l'esprit. Ses récits, où s'enchevêtrent les rouages de la pensée au parfum des cèdres, le grand mensonge de Dieu aux conversations dans une chaloupe, les mouvements éternels du ciel à ceux, impétueux, de son jeune chien Camus, esquissent une certaine théorie du regard, cette fine et discrète attention portée aux pigments de l'univers qui brésillent en chacun de nous.
