* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Un jeune homme s’installe nerveusement au micro, en partie camouflé par sa guitare et la capuche de son chandail. Quelques tests de son plus tard, avec la complicité silencieuse d’Alain à la régie, il se lance : c’est une lettre qu’il enregistre, un vidéo pour Ben. « Pour lui dire à quel point il l’aime. Et de quoi il parle, quand il dit “ Je t’aime ”. » Pour illustrer cela, Tommy raconte les histoires de Mikael, de Patrick, de Stan, puis la sienne, la leur.
René-Daniel Dubois a écrit de nombreuses pièces de théâtre qui ont marqué la scène québécoise, notamment Ne blâmez jamais les Bédouins (1984 ; Prix littéraire du Gouverneur général du Canada) ; Being at home with Claude (1986 ; adaptée pour le cinéma par Jean Beaudin en 1992) ; et Bob (2008). Entretiens et Morceaux , vastes dialogues entre Daniel Dubois et son masque public, René-Daniel, ont pour leur part été publiés en 2006 et 2009. Puis Porte d’entrée (2013), Vestibule (2015) et Grand hall (2020) ont amorcé Le livre inachevé de l'Orgueil des Rats , une œuvre qui habite l’auteur depuis plus de quarante ans.
Un jeune homme s’installe nerveusement au micro, en partie camouflé par sa guitare et la capuche de son chandail. Quelques tests de son plus tard, avec la complicité silencieuse d’Alain à la régie, il se lance : c’est une lettre qu’il enregistre, un vidéo pour Ben. « Pour lui dire à quel point il l’aime. Et de quoi il parle, quand il dit “ Je t’aime ”. » Pour illustrer cela, Tommy raconte les histoires de Mikael, de Patrick, de Stan, puis la sienne, la leur. Là où Being at home with Claude (1986) mettait en scène la violence d’un amour voué à l’impossible, où Bob (2008) montrait la tragédie d’une passion à deux cheveux de se pouvoir, Ben expose l’infinie beauté de l’amour-passion qui se peut, dans sa version la plus désintéressée, celui qui dure et se transmet. Parce que « l’amour fou ne fait pas que tuer, bien loin de là. Il fait aussi vivre. » Après la fulgurance de la rencontre, ce qu’évoque cette pièce-récit, c’est justement la richesse de « vivre dans l’autre. Et que l’autre vive en soi. »
