couverture

Maquina

Carballo, Lula

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Résumé

Luz se fait embaucher comme préposée aux machines à sous dans un casino, avec l’espoir de comprendre le jeu pathologique de sa grand-mère, de fouiller la gueule de l’ennemi. Elle y fait la connaissance de madame B., qui partage sa passion pour la musique de Leonard Cohen et envers qui elle en vient à développer une fascination sans limite. Si Luz fuit éventuellement ce cirque glauque par instinct de préservation, la bourgeoise déchue continue d’exercer sur elle son envoûtement, ravivé et décuplé à la mort de Cohen.

Biographie de l'auteur.e

Originaire de l’Uruguay, Lula Carballo écrit, traduit, offre des ateliers de création et présente des manifestations performatives de ses textes à travers des résidences, des conférences et des rencontres publiques. Son roman Créatures du hasard est paru aux éditions Le Cheval d’août en 2018. Ensemble nous voyageons, album jeunesse coécrit avec Catherine Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso, a été publié aux éditions Dent-de-lion en 2021. On retrouve ses poèmes et ses traductions dans différentes revues spécialisées.

Quatrième de couverture

« La machine avale votre solde. Vous redoublez la mise. J’entends la musique du Nil et la voix robotique de Cléopâtre. Vous voguez. Les pièces d’or s’empilent sur votre écran, mais vous ne vous laissez pas emporter par l’ivresse ambiante. Vous tissez une relation intime avec vos symboles. Rien ne s’interpose entre vous et les combinaisons aléatoires. La possibilité de dilapider d’aussi grandes sommes d’argent aurait pu vous inciter à trouver refuge ailleurs. Mais, ailleurs, votre machine n’y est pas. Alors vous restez figée à regarder défiler des combinaisons perdantes. En vous disant sans doute que la chance tournera, car elle finit toujours par tourner. ». Luz se fait embaucher comme préposée aux machines à sous dans un casino, avec l’espoir de comprendre le jeu pathologique de sa grand-mère, de fouiller la gueule de l’ennemi. Elle y fait la connaissance de madame B., qui partage sa passion pour la musique de Leonard Cohen et envers qui elle en vient à développer une fascination sans limite. Si Luz fuit éventuellement ce cirque glauque par instinct de préservation, la bourgeoise déchue continue d’exercer sur elle son envoûtement, ravivé et décuplé à la mort de Cohen..