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Sortie du tiroir de l'oubli, cette correspondance séduit par sa singularité et le secret dans lequel elle a été longtemps gardée. Après une idylle éblouissante - de l'automne 1954 à l'automne 1955, alors que Borduas s'installe à Paris -, les amoureux entretiendront une relation épistolaire jusqu'à la mort du peintre, en 1960.
Chacune de vos lettres, votre « fidélité » m'est d'un grand secours ! Ne riez pas, méchante, c'est vrai ! Pourquoi ? Il aurait fallu se connaître, s'aider l'un l'autre. S'aimer parfaitement pour employer le grand mot impossible ! Cette liaison délicate avec vous est pour moi comme la revanche du sort. Vous êtes gentille Rachel ! Je corrige votre rêve et vous garde dans mes bras une éternité ! -Paul-Émile Borduas, Paris, 18 juin 1956 Sortie du tiroir de l'oubli, cette correspondance séduit par sa singularité et le secret dans lequel elle a été longtemps gardée. Après une idylle éblouissante - de l'automne 1954 à l'automne 1955, alors que Borduas s'installe à Paris -, les amoureux entretiendront une relation épistolaire jusqu'à la mort du peintre, en 1960. Rachel Laforest avait rencontré l'artiste à son atelier en 1948, en compagnie de son mari, Frantz Laforest. Six ans plus tard, elle est séparée et élève seule son fils. Celle que Borduas appelle affectueusement « ma belle, difficile, affolante Rachel » restera, de son propre aveu, l'un des pôles importants de sa vie émotive. Leurs échanges, empreints de questionnements moraux et artistiques, scelleront une amitié inaltérable et libre, comme le deviennent parfois les amours impossibles.