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Ce petit livre – dont le titre provient de la sagesse traditionnelle bantoue – rassemble dix-huit textes de Nancy Huston, écrits pour la plupart au printemps 2020, alors que la pandémie de la COVID-19 se répand dans le monde entier. D’abord paralysée par la situation de confinement aussi contraignante qu’inattendue, et retenue indéfiniment hors de Paris, l’auteure voit en quelque sorte son esprit se mettre en berne, redoutant que sa plume ne se voie confinée elle aussi. Mais rapidement le souffle de la vie reprend, et celui de l’écriture remonte haut et fort. Fusent alors sous sa plume des textes qu’elle enverra au Devoir, à Châtelaine, à Libération, à Reporterre… Cet ensemble d’observations fines et d’analyses percutantes, souvent livrées sur le ton intime du journal personnel, finissent par constituer un seul et même « SOS terre » qui entre en résonance ou en dialogue avec les lavis réalisés par Edmund Alleyn dans les dernières années de sa vie.
Née à Calgary en 1953, Nancy Huston vit à Paris depuis une quarantaine d’années. Parmi une cinquantaine d’ouvrages, des fictions et des essais sur la condition et la parole féminines, son roman Lignes de faille a mérité en 2006 le prestigieux prix Femina.
Ce petit livre – dont le titre provient de la sagesse traditionnelle bantoue – rassemble dix-huit textes de Nancy Huston, écrits pour la plupart au printemps 2020, alors que la pandémie de la COVID-19 se répand dans le monde entier. D’abord paralysée par la situation de confinement aussi contraignante qu’inattendue, et retenue indéfiniment hors de Paris, l’auteure voit en quelque sorte son esprit se mettre en berne, redoutant que sa plume ne se voie confinée elle aussi. Mais rapidement le souffle de la vie reprend, et celui de l’écriture remonte haut et fort. Fusent alors sous sa plume des textes qu’elle enverra au Devoir, à Châtelaine, à Libération, à Reporterre… Cet ensemble d’observations fines et d’analyses percutantes, souvent livrées sur le ton intime du journal personnel, finissent par constituer un seul et même « SOS terre » qui entre en résonance ou en dialogue avec les lavis réalisés par Edmund Alleyn dans les dernières années de sa vie.