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Correspondance de Pierre Vadeboncoeur et de Paul-Émile Roy. On y découvre deux esprits libres qui ont besoin l'un de l'autre pour aller jusqu'au bout d'eux-mêmes dans un parfait mélange d'indignation et d'enthousiasme, de colère et d'humour.
"La nuit dernière, j'ai été frappé par une pensée : "Nous ne discernons guère le train réel des choses." Les choses, nous les regardons aller, croyons-nous, mais, en fait, elles sont masquées à nos yeux par toutes sortes d'apparences. Tout cela est plus ou moins un décor, que nous prenons pour la réalité. Nous mettons devant le mouvement réel des choses nos intentions, et pas seulement nos intentions mais notre vue des mouvements secondaires objectifs, lesquels nous cachent le mouvement principal, comme les caprices de l'onde le long des rives d'un cours d'eau trompent l'observateur immédiat sur la direction principale du flot." - Pierre Vadeboncoeur, 27 août 1996"La perception que vous me décrivez dans votre lettre est juste, il me semble, conforme à la réalité. Nous confondons le décor et ce qu'il cache. Nous entretenons des illusions sur tout. Par ailleurs, je me dis que votre texte sur la joie, dans La ligne du risque, est tout aussi juste. Nous sommes, l'être existe, le présent est inépuisable." - Paul-Émile Roy, 2 septembre 1996