couverture

Exercices d'amitié

Rivard, Yvon

  • Éditeur : LEMÉAC
  • Collection : Phares
  • ISBN 9782760994539
  • Paru le 5 octobre 2015
  • 25,95 $ *
  • Essais

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Résumé

L’écrivain qui nous a donné des essais qui ont marqué la littérature québécoise revient dans ce recueil sur ces amitiés qui ont ponctué et ponctuent encore sa vie.

Biographie de l'auteur.e

Né en 1945 en Mauricie, Yvon Rivard est conseiller littéraire et cinémato-graphique. Il a enseigné à l’Université McGill jusqu’en 2008, et a fait paraître plusieurs essais – L’imaginaire et le quotidien (1978), Le bout cassé de tous les chemins (1993 ; prix Gabrielle-Roy), Personne n’est une île (2006), Une idée simple (2010 ; prix Jean-Éthier-Blais), Aimer, enseigner (2012 ; Prix littéraire du Gouverneur général du Canada) – et romans – Mort et naissance de Christophe Ulric (1976), L’ombre et le double (1979), Les silences du corbeau (1986 ; Prix littéraire du Gouverneur général du Canada), Le milieu du jour (1995 ; Grand Prix du livre de Montréal), Le siècle de Jeanne (2005 ; Grand Prix du livre de Montréal).

Quatrième de couverture

Les amis d’Yvon Rivard, les œuvres et les êtres qu’il fréquente, ne se ressemblent pas tous, mais tous sont animés d’un même désir de vie et de vérité, qui les rapproche et les sépare, tant il est vrai que la conscience est tendue entre des vérités contraires : poésie et prose, passé et avenir, croyance et incroyance, nature et culture, fini et infini. Cultiver l’amitié, c’est construire des ponts entre ces rives et s’y rencontrer en dehors de nous-mêmes, au milieu du monde qui jaillit de nous, entre nous. Dès que cesse ce mouvement qui permet aux amis de surmonter leurs désaccords, l’univers commun, cohérent, que l’amitié crée, s’écroule dans la violence et le chaos des parties déconnectées du tout. Que le romancier et essayiste s’attache à ses vieux amis disparus ou éloignés qu’il retrouve dans les plus jeunes, qu’il découvre des œuvres qui l’enracinent encore plus profondément dans l’héritage québécois de la pauvreté et le désir de « réparer le monde », ses Exercices d’amitié nous donnent à voir des jours plus clairs pour l’écrivain et ses lecteurs. Car, à travers ces figures familières, l’expérience du deuil s’ouvre sur la révélation « d’une vérité, d’un silence, qui leur répond enfin, les éclaire, les contient ». Ce sont autant de balises, de traces sur la neige, permettant à l’auteur de traverser sa vie comme d’autres traversent des ponts de glace. Comme si l’amitié nous redonnait ce que nous avons accepté de perdre, ce que nous aimons au risque de nous perdre…