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Que se passe-t-il quand un philosophe-romancier se réfugie à la campagne pour échapper à la folie des hommes, dont les guerres et le réchauffement climatique sont les symptômes ? Il devient fermier pour faire prendre l'air à ses idées et les enraciner. De cette « rencontre entre une pensée humaine et une pensée végétale » naît un art de vivre qui est aussi une exploration de l'univers. On suit pas à pas une intelligence intrépide qui emprunte tous les chemins pour essayer de comprendre quel est notre rôle dans cette histoire de la vie d'abord écrite par la lumière, les plantes, les animaux.
Jean Bédard, qui s'était déjà réfugié parmi les philosophes oubliés (Maître Eckhart, Nicolas de Cues, Comenius, Marguerite Porète) et les cultures autochtones (Le chant de la terre innue, Le chant de la terre blanche, Le dernier chant des premiers peuples) poursuit ici la même quête. Ce Journal d'un réfugié de campagne, qui fait de l'écologie une aventure de la conscience, nous rappelle que nous n'échapperons pas à la destruction sans ces allers-retours entre la matière et l'esprit dont nous sommes issus.
Que se passe-t-il quand un philosophe-romancier se réfugie à la campagne pour échapper à la folie des hommes, dont les guerres et le réchauffement climatique sont les symptômes ? Il devient fermier pour faire prendre l'air à ses idées et les enraciner. De cette « rencontre entre une pensée humaine et une pensée végétale » naît un art de vivre qui est aussi une exploration de l'univers. On suit pas à pas une intelligence intrépide qui emprunte tous les chemins pour essayer de comprendre quel est notre rôle dans cette histoire de la vie d'abord écrite par la lumière, les plantes, les animaux. À l'explication scientifique (biologique et physique) s'ajoutent des rêveries poétiques, souvent empreintes d'humour, qui traduisent la beauté et l'adhésion au mystère du monde. Les références aux oeuvres littéraires, artistiques et philosophiques de même que les réflexions du moraliste surgissent toujours de l'expérience concrète du fermier, réalisant ainsi l'idéal de Thoreau, à savoir que « tout homme devrait entretenir deux fermes à la fois, celle sur cette Terre et celle qui se trouve dans son esprit ».