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Les Québécois ont-ils toujours eu libre accès aux oeuvres littéraires et cinématographiques produites à l'étranger et localement? L'Église catholique a-t-elle été aussi répressive envers les lettres et les arts qu'on le prétend? Que risque-t-il d'arriver à un jeune professeur de littérature qui enseigne Baudelaire dans un collège catholique en 1960? Quel écrivain québécois exilé aux États-Unis voit la plupart de ses oeuvres se heurter à la censure? Combien de minutes le film «Le rouge et le noir», adaptation du roman de Stendhal à l'Index, perd-il lors de son passage au Bureau de censure du cinéma en 1955? Quelle attitude le cardinal Paul-Émile Léger a-t-il envers la censure? Quelle actrice française renommée se retrouve au coeur de deux des plus célèbres cas de censure du cinéma au Québec? Les réponses à ces questions, et à des milliers d'autres, se trouvent dans ce «Dictionnaire de la censure au Québec», le premier ouvrage à rassembler les pièces de cette immense mosaïque que constitue l'histoire des interdits au Québec. Cet ouvrage monumental comprend plus de 300 entrées réparties à peu près également entre la littérature et le cinéma. Dans les deux domaines, on y retrouve les cas les plus emblématiques d'oeuvres interdites ou acceptées après des modifications (autocensure de manuscrits, coupures et même remontage de certains films). Sont présentés non seulement les oeuvres qui ont déjà fait la chronique et que littérateurs et cinéphiles connaissent bien (Marie Calumet, Les demi-civilisés, Les fées ont soif, etc.; Les enfants du paradis, Hiroshima mon amour, 24 heures ou plus, etc.), mais aussi des centaines d'autres cas que tout curieux de l'histoire de la culture aura grand plaisir à découvrir.