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Au printemps 1825, un marin français se glisse dans les rues étroites de Québec au milieu de la nuit. Est-il un déserteur ? Un prisonnier en fuite ? Pourquoi les soldats anglais sont-ils à ses trousses ? Quel forfait a-t-il commis ? Dans ce pays où tout lui est étranger, il traîne des souvenirs de batailles et de défaites. Saura-t-il s’en défaire ? Trente-deux ans plus tard, le capitaine Cotté, à la barre du Napoléon, bateau à vapeur qui transporte des passagers sur le fleuve Saint-Laurent, recueille les rescapés d’une des pires tragédies maritimes de l’histoire du Canada : l’incendie du bateau Le Montréal, survenu en 1857 et qui se soldera par la mort de 253 personnes, pour la plupart immigrants écossais venus refaire leur vie dans le Nouveau Monde. Du jeune marin français au capitaine Cotté, s’agit-il du même homme ? S’inscrivant dans la plus pure tradition du roman d’aventures, Une nuit, un capitaine s’inspire librement de la vie de Pierre-Édouard Cotté, né à Bordeaux en 1800 et mort à Longueuil en 1882. Entre ces deux dates surgit tout un monde de batailles navales à la gloire de Napoléon, d’expéditions révolutionnaires pour libérer les Antilles, de prisons, d’évasions, de camaraderie rude, de tendresse, d’amour et de rêves qui viennent battre au pied d’un fleuve majestueux. Bordeaux, Toulon, New York, les Antilles, les Bermudes, Halifax, Québec, Grondines, Montréal : voilà le décor. Soldat de 14 ans, corsaire, marin, bagnard, capitaine, époux aimant, aventurier, héros : voilà le personnage. Pourtant, le mystère demeure : pourquoi Pierre-Édouard Cotté n’est-il jamais retourné en mer ? Denis Robitaille est l’auteur d’une monographie sur les rites à l’église, L’âme d’un lieu (Éd. Nota Bene, 2004), et d’un roman jeunesse, La Gaillarde (Éd. Pierre Tisseyre, 2000). Amateur d’histoire et, surtout, passionné par les gens qui la font, il est chargé du projet « Lieu de mémoire » des Augustines, au cœur du Vieux-Québec.