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«Mon frère occupait une place à part dans ma vie. Il avait laissé sur moi une empreinte aussi profonde que celles de mon père et de ma mère. On se métamorphose d'une décennie à l'autre, on tente de s'éloigner au pas de course de celui qu'on était, mais certaines choses en soi restent inaltérables.» Ainsi parle le narrateur, un écrivain passablement solitaire ébranlé par l'arrivée chez lui de son frère Léo. Cet aîné qui envahit son espace vital est un gros monsieur expansif, un industriel obsédé par la culture du normal. Même s'il vient tout juste de faire faillite, Léo se croit encore mû par la volonté de puissance. Voilà le début d'un bras de fer entre deux manières de vivre, deux sensibilités qui ne sont peut-être pas aussi opposées qu'elles le paraissent à prime abord. Les aventures tragi-comiques de l'homme d'affaires et du littérateur sont entrecoupées de réflexions sur le temps, le deuil, la barbarie, le plaisir de vivre, la fascination qu'exercent les livres, la vogue actuelle de la sinistrose, d'un certain regard désenchanté sur la nature humaine.
«Mon frère occupait une place à part dans ma vie. Il avait laissé sur moi une empreinte aussi profonde que celles de mon père et de ma mère. On se métamorphose d'une décennie à l'autre, on tente de s'éloigner au pas de course de celui qu'on était, mais certaines choses en soi restent inaltérables.» Ainsi parle le narrateur, un écrivain passablement solitaire ébranlé par l'arrivée chez lui de son frère Léo. Cet aîné qui envahit son espace vital est un gros monsieur expansif, un industriel obsédé par la culture du normal. Même s'il vient tout juste de faire faillite, Léo se croit encore mû par la volonté de puissance. Voilà le début d'un bras de fer entre deux manières de vivre, deux sensibilités qui ne sont peut-être pas aussi opposées qu'elles le paraissent à prime abord. Les aventures tragi-comiques de l'homme d'affaires et du littérateur sont entrecoupées de réflexions sur le temps, le deuil, la barbarie, le plaisir de vivre, la fascination qu'exercent les livres, la vogue actuelle de la sinistrose, d'un certain regard désenchanté sur la nature humaine. Mais en se faisant le lecteur d'une vingtaine de fragments de sa propre vie, Jacques Marchand nous offre avant tout une méditation, souvent relevée d'humour, sur la saveur douce-amère des liens du sang, c'est-à-dire sur le noyau de mystère au coeur des êtres qui nous sont les plus chers.