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Comment Anne Hébert représente-t-elle les rapports de genre? De quelles façons et en quels lieux, par l'intermédiaire de quels systèmes sociaux (couple, famille, institutions) le genre est-il produit? Quelles postures observe-t-on dans les différentes oeuvres? Cette opposition est-elle acceptée, dénoncée, subvertie, complexifiée ou encore transcendée? Voilà quelques questions auxquelles les études rassemblées dans ce Cahier proposent des éléments de réponse.
Les articles de ce huitième numéro des Cahiers Anne Hébert étudient le travail du genre dans l'oeuvre d'Anne Hébert. Schéma dichotomique fondamental dans la culture occidental, le genre suppose le féminin et le masculin, utilisés comme les termes opposés d'un système unifiant en vertu duquel homme/raison/bien/esprit s'oppose à femme/déraison/mal/corps. Ces opposés sont largement présents dans l'oeuvre hébertienne, figurant une sorte d'alchimie primitive censée expliquer le monde. Comment Anne Hébert représente-t-elle les rapports de genre? De quelles façons et en quels lieux, par l'intermédiaire de quels systèmes sociaux (couple, famille, institutions) le genre est-il produit? Quelles postures observe-t-on dans les différentes oeuvres? Cette opposition est-elle acceptée, dénoncée, subvertie, complexifiée ou encore transcendée? Voilà quelques questions auxquelles les études rassemblées dans ce Cahier proposent des éléments de réponse.
