* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Le lecteur ne trouvera pas ici un exposé conventionnel des règles du jeu d’échecs. Le but de ce livre est de cerner et d’approfondir les questions philosophiques associées au jeu d’échecs par l’art et la littérature.
Yves Vaillancourt est écrivain, photographe et professeur de philosophie. Après deux essais sur la spiritualité dans le cinéma et un sur l’expérience océanique, l’auteur s’intéresse maintenant à ces mystiques méconnus que sont les joueurs d’échecs. Professeur de philosophie, auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages dans des genres variés, Yves Vaillancourt est aussi joueur d’échecs.
Ce ne sont pas les poètes qui deviennent fous Ce sont les joueurs d’échecs Chesterton Quelle est la quête symbolisée par le jeu d’échecs? Quels liens pouvons-nous établir entre Beth Harmon de la récente série télévisée The Queen’s Gambit et des personnages littéraires comme Loujine ou Monsieur B., de Nabokov ou Stefan Zweig? Les joueurs d’échecs sont-ils des fous de Dieu, des mystiques de l’absolu? Veulent-ils s’affranchir des limites imparties à la condition humaine et s’élever à un niveau de calcul surhumain, comme s’ils étaient dotés de l’omniscience? Dans cet essai, l’auteur se propose de revisiter un certain nombre d’œuvres littéraires et artistiques qui mettent en scène le jeu d’échecs. Il part de l’hypothèse chère à Borgès selon laquelle les échecs sont un petit théâtre reproduisant le drame cosmique, où l’être humain, même surdoué, se brûle les ailes dans son désir de perfection.