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Les récentes percées en biotechnologie ont soulevé plusieurs questions en éthique : transgénèse des animaux et des plantes, thérapie génique, clonage, création de cellules souches, création des chimères humain-animal, etc. On peut imaginer que, dans un avenir rapproché, on tente des modifications plus ambitieuses. Un homme doté de l'odorat du chien, d'une protection contre les radiations semblable à celle des bactéries, de la capacité d'hiberner comme l'ours. En supposant que les obstacles techniques soient un jour surmontés, l'homme disposerait alors de la maîtrise de son évolution et n'aurait de limite à son imagination que les garde-fous législatifs qu'il pourrait lui opposer. Il pourrait manipuler un embryon humain pour faire naître quelqu'un de beaucoup plus puissant. Ainsi, le futur sera-t-il peuplé de super-humains génétiquement modifiés ? L'Homme biotech est-il l'avenir de l'homme ? Il soulève dans l'esprit de certaines personnes un dilemme : humain ou posthumain ? Pour d'autres, l'enjeu éthique se formule ainsi : peut-on transformer cet humain (ouverture post-humaniste) tout en sauvegardant la dignité humaine ?C'est pour susciter la réflexion sur la problématique éthique internationale « L'Homme biotech : humain ou posthumain ? » qu'un colloque interdisciplinaire et interuniversitaire s'est tenu lors du 73e congrès annuel de l'Association francophone pour le savoir (Acfas), à l'Université du Québec à Chicoutimi en 2005. Le recueil reprend les textes des exposés et échanges par les conférenciers.