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Peut-on réformer les formes de la gouvernementalité ? Cette question est explorée ici dans une série d'études conduites au Québec et en France dans les secteurs de la santé et de la justice.
Sous la direction de Pascale Laborier, Pierre Noreau, Marc Rioux et Guy Rocher. L'action publique est traversée d'un perpétuel mouvement. Elle ne peut conserver longtemps la même forme. C'est par conséquent le défi continu de l'État de réformer ses procédures, d'alléger ses structures, de rétablir la justification - sinon la légitimité - de ses interventions. À moyen terme, la formalisation - sinon la ritualisation - de l'action publique impose inévitablement une distance entre les critères formels de l'action et ses visées originales. Des crises naissent, qui nécessitent une réforme des modalités d'intervention de l'État. S'ensuit un mouvement de réforme continu. Les dernières années ont favorisé le développement d'une approche nouvelle, observée dans de nombreux États occidentaux. Elle suppose presque toujours un appel direct aux acteurs du champ, l'établissement d'alliances avec certains partenaires privilégiés, la négociation avec ces partenaires des orientations de l'action publique, la multiplication d'alliances à géométrie variable où l'État agit à la fois comme partenaire et comme arbitre. Peut-on réformer les formes de la gouvernementalité ? Cette question est explorée ici dans une série d'études conduites au Québec et en France dans les secteurs de la santé et de la justice. François BUTON, André-Pierre CONTANDRIOPOULOS, Jean-Louis DENIS, Mylène JACCOUD, Paul LAMARCHE, Violaine LEMAY, Nadine MACHIKOU, Pierre NOREAU, Frédéric PIERRU, Marc RIOUX, Guy ROCHER, AntoineVAUCHEZ, Laurent WILLEMEZ