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Les premiers romans pour adultes de Jean-François Beauchemin, Comme enfant je suis cuit et Garage Molinari, ont été salués par la critique. Il nous offre maintenant un roman jeunesse magnifiquement illustré par Marc Mongeau, un récit à la fois drôle, poignant et dérangeant sur la folle entreprise d'un garçon qui décide de contester certaines règles établies.Un soir, le père d'Anatole Malabar tombe sur la tête et perd la raison. Cet accident marque pour lui le début d'une nouvelle existence, une chance unique de tout reprendre depuis le début. C'est du moins l'avis de son fils de 11 ans, qui nous entraîne au gré de son imagination délirante dans une aventure rocambolesque. Anatole décide de protéger et d'assister son papa adoré dans les premiers moments de sa nouvelle vie. Ce sera l'occasion pour ce garçon déraisonnable, hyperactif et friand des aventures illustrées de Lothar et son guépard d'inverser les rôles et de remplir un moment la tâche du père, ce qu'il fait en défiant allègrement toutes les conventions.
Jean-François Beauchemin a été tour à tour rédacteur, concepteur, puis réalisateur à la Société Radio-Canada. Sa première trilogie, constituée de Comme enfant je suis cuit, Garage Molinari et Les Choses terrestres, s’inspirait de l’émouvante profondeur de l’enfance. Il s’est également adressé aux adolescents avec la parution en 2001 de Mon père est une chaise. Au secteur adultes, on lui doit aussi Le Petit Pont de la Louve et Turkana Boy. Avec la publication de Cette année s’envole ma jeunesse, il a complété une autre trilogie amorcée avec La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007), suivie de Ceci est mon corps, et qui traite de la question du deuil et de notre rapport à la vie. Dans Le Temps qui m’est donné, il s’intéresse au microscosme bien particulier qu’est la famille.
Extrait :Je m'appelle Anatole, j'ai onze ans, ce soir c'est mercredi. Mon meilleur ami est une chienne qui s'appelle Poulette. Tous les jours je fonce à l'école Montclocher sur le dos de Guépard, ma formidable bicyclette. J'adore l'odeur de la cire à parquet quand ça sort de la boîte. Une aventure illustrée de Lothar et son guépard est imprimée sur mon caleçon. Le mois dernier, maman est partie vivre ailleurs, elle dit que papa travaille tout le temps, qu'il n'est plus jamais à la maison, qu'elle en a jusque-là de passer ses soirées à l'attendre.J'ai les cheveux roux et depuis tout à l'heure mon père est une chaise.