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Prolifique auteur pour la jeunesse, Gilles Tibo compte déjà près d'une centaine de titres à son actif. Noémie, Sylvain le petit géant, Simon et les autres ont déjà conquis le coeur des plus jeunes. C'est donc un écrivain aguerri qui nous propose un texte qui ne laissera personne indifférent. Avec ce premier roman pour adultes, l'auteur nous invite à découvrir des personnages évoluant dans un univers hautement sensoriel mais aussi empreint d'une grande sensibilité. Très visuel, son style nous permet d'imaginer aisément le destin singulier de Gravelin, celui qu'on surnomme le Mangeur de pierres.Un jeune homme du nom de Gravelin est rejeté par sa famille car il ne réagit pas comme un enfant normal à son environnement. Il a une étrange fascination pour les roches. Malgré l'abandon des siens et l'incompréhension généralisée de son entourage, il lutte pour sa survie dans l'univers parallèle qu'il s'est créé. Un être finira par le comprendre et l'accepter. Il s'agit d'Élisabeth, une jeune fille saine qui rêve de fuir le monde cruel dans lequel elle est plongée. Ainsi s'amorce une singulière histoire d'amour entre ces deux écorchés de la vie.
D'abord reconnu pour ses talents d’illustrateur, Gilles Tibo s'est découvert, il y a plusieurs années maintenant, une passion dévorante pour l'écriture. La qualité de ses romans, qu'ils soient destinés à la jeunesse ou aux adultes, ne cesse d'ailleurs d'être remarquée. Récipiendaire du prix du Gouverneur général, Tibo a récemment eu la chance de voir l'un de ses plus célèbres personnages porté au grand écran, avec la parution du film Noémie, le secret. Cet automne, il nous revient avec Les Grandes Paniques, le vingtième titre de la série Noémie ! Dans ce tome double au rythme endiablé, Noémie devra faire face aux deux plus gros problèmes de l’humanité. Saura-t-elle garder son calme pour les régler ? Parions que non... et cela pour le plus grand plaisir des lecteurs !
Extrait :Le père comprit que les mots et les images circulaient dans la tête de son fils comme le vent dans une coque trouée. Toutes les phrases, répétées mille fois, n'étaient qu'un assemblage de sons disparates qu'il n'arrivait pas à déchiffrer. Il était incapable de retenir ce qu'il fallait dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire. Il avait de la brume dans les yeux, dans la bouche et dans les oreilles. Une brume de roche qui ne lui permettait que des idées, des sons et des images de roches.