couverture

Cassiopée

Marineau, Michèle

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Résumé

Voici racontée en un seul volume l’histoire de Cassiopée, une jeune fille de 15 ans qui découvre les tourments du premier amour. Tiré de Cassiopée, l’été polonais, prix du Gouverneur général 1988, et de L’Été des baleines, ce récit illustre parfaitement les émotions contradictoires et les situations conflictuelles qui caractérisent le passage à l’âge adulte. Michèle Marineau est sans contredit une auteure qui comprend les jeunes et qui sait les raconter avec grand talent.Première position au Palmarès 2003-2004 Communication jeunesse des livres préférés des jeunes - catégorie 12-17 ansQu’est-ce qu’on fait quand on a presque quinze ans, une mère amoureuse, des rêves plein la tête et qu’on ne veut pas aller au camp de vacances choisi par ses parents? Cassiopée décide de partir pour New York. Toute seule. Sans en parler à personne et sans se douter qu’elle s’en va ainsi vers une histoire de mer et d’amour. Vers son été polonais. De retour à Montréal après son séjour chez les Kupczynski, elle se met à attendre. Attendre Marek, attendre les lettres de Marek, attendre l’été pour voir Marek. Comment vivra-t-elle les longs mois sans lui ? Comment se feront les retrouvailles tant attendues ? Comment se déroulera leur stage d’observation de baleines sur la Côte-Nord ? Et, surtout, que vient faire François Corriveau dans tout ça ?

Biographie de l'auteur.e

Michèle Marineau sait comme nulle autre allier finesse de l’écriture, profondeur d’émotion et intrigue fouillée dans une oeuvre dont la qualité a été maintes fois soulignée. Elle a remporté à deux reprises le Prix du Gouverneur général, d'abord en 1988 avec son premier roman, Cassiopée - L'Été polonais, puis en 1993 avec La Route de Chlifa, qui lui a valu la même année le prix 12/17 Brive/Montréal et le prix Alvine-Bélisle. En 2001, elle a également obtenu le Prix du livre M. Christie pour Rouge Poison, un roman policier destiné aux adolescents.

Quatrième de couverture

Extrait :Déjà que la période des examens n’est pas ce qui se fait de plus drôle, il a fallu que ma mère me déprime complètement en me parlant des vacances. Moi qui les attendais avec impatience, ces vacances, j’ai déchanté. Naïvement (niaiseusement, oui), je pensais qu’elles se dérouleraient comme les années passées : mois de juillet avec maman, et, en août, deux semaines avec papa et deux semaines dans un camp de vacances. Il ne fallait pas que j’aie réfléchi bien longtemps. Comment ai-je pu m’imaginer que maman lâcherait son Jacques pendant quatre longues semaines ? Je m’en veux tellement de ne pas y avoir pensé avant, je pourrais m’assommer.En gros, la situation est la suivante. Maman veut bien passer deux semaines avec moi (quel sacrifice! quelle abnégation!) dans un chalet des Laurentides (moi qui rêvais des Îles-de-la-Madeleine ou peut-être même de la Californie). Ensuite, elle part avec Jacques le long de la côte est des États-Unis pendant que moi (ô joie!) je vais sécher dans un camp de vacances américain (pour perfectionner mon anglais, n’est-ce pas). D’ailleurs, tant qu’à faire, je vais y rester un mois (un mois!), dans ce camp, avant d’aller rejoindre papa à Sutton. Des vacances de rêve quoi! J’en braillerais.