couverture

C'est ça, la vie ?

Champagne, Louise

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Gulliver
  • 131 pages
  • ISBN 9782764402344
  • 8,95 $ *
  • Jeunesse

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Résumé

« Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une telle famille ? » Claudie voudrait que tout change, à commencer par le nouveau conjoint de sa mère. Et sa petite sœur aussi, tant qu’à y être. Comment supporter que Julien, son moustachu de beau-père, lui préfère Janie-la-peste ? Pourquoi sa mère s’entête-t-elle à les faire vivre toutes les trois au fond du Rang 4, dans la maison de Julien ? Tout le monde semble s’être ligué pour lui gâcher ses vacances. La vie serait-elle plus simple si elle était un garçon ?Mais voilà que Céline, l’extravagante marraine de Claudie, débarque et lui offre une escapade de trois jours en ville. Au programme : friperies, film d’horreur, resto africain, sushis, spectacles… Ouf ! Enfin un peu d’air frais ! C’est ça, la vie ?Louise Champagne a séduit les lecteurs avec son premier roman Appelle-moi Zaza ! (finaliste au prix Cécile Gagnon 2002). Son second titre, C’est ça, la vie ?, aborde avec humour et finesse les tumultes de la vie d’une adolescente au sein d’une famille recomposée.

Biographie de l'auteur.e

Louise Champagne a pratiqué plusieurs métiers avant de travailler à la Faculté de Science politique et de droit de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le personnage de Zaza, l’héroïne de son premier roman, Appelle-moi Zaza, est né lors d’un cours de création littéraire. Elle a ensuite publié deux autres tomes de cette série où les péripéties, la magie et l’amitié s’entremêlent.

Quatrième de couverture

Extrait :Le souper est presque terminé et je n’ai pas soufflé un seul mot. Je me trouve pas mal bonne. C’est difficile de se taire sans avoir l’air bête. C’est difficile de porter le masque de l’indifférence, surtout quand Julien et Janie se dilatent la rate en se racontant des niaiseries. Même Jeanne rit avec eux à quelques reprises. Elle a beau dire qu’elle les trouve «nonos des fois» en me jetant un regard qui se veut complice, je ne me laisse pas prendre à son jeu. C’est moi la plus forte. Même quand Julien veut faire son comique en me lançant :- Est-ce que Mademoiselle Boudin aurait la grande amabilité de me passer le beurre, s’il vous plaît ?Je ne bronche pas. Ma mère, elle, croit bon d’intervenir en lui disant : - Julien, n’en rajoute pas.