couverture

Turkana Boy

Beauchemin, Jean-François

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Résumé

Pour son cinquième roman, Jean-François Beauchemin nous invite à partager l’intimité de monsieur Bartolomé, qui, à la suite du décès de son jeune fils, part à la recherche de ce qu’il doit faire avec son âme. Que ce soit à la ville, à la campagne ou sur le bord de l’océan, sa quête l’amène à s’émerveiller devant les beautés de la nature sans toutefois en percer tous les mystères.Dans ce roman contemplatif à la prose poétique, Jean-François Beauchemin aborde la question de l’évolution humaine, d’où la référence au Turkana Boy, qui est en fait le nom donné aux restes d’un jeune garçon ayant vécu en Afrique il y a plus d’un million d’années. Le passage des millénaires a-t-il changé quelque chose au sentiment humain face à la perte des liens du sang ?Monsieur Bartolomé coule des jours paisibles en compagnie de son fils jusqu’au jour où celui-ci disparaît mystérieusement. Ce fils qui le tenait parmi les hommes n’est plus. Son départ marque le début d’une quête chez monsieur Bartolomé à propos de la vie et de son essence. Guidé par son instinct, il tentera de chercher des réponses à ses questions dans l’observation minutieuse de son environnement. Constamment habité par le souvenir de son fils perdu, il souhaite transcender sa douleur en allant à la rencontre de quelque chose de plus grand que lui-même.

Biographie de l'auteur.e

Jean-François Beauchemin a été tour à tour rédacteur, concepteur, puis réalisateur à la Société Radio-Canada. Sa première trilogie, constituée de Comme enfant je suis cuit, Garage Molinari et Les Choses terrestres, s’inspirait de l’émouvante profondeur de l’enfance. Il s’est également adressé aux adolescents avec la parution en 2001 de Mon père est une chaise. Au secteur adultes, on lui doit aussi Le Petit Pont de la Louve et Turkana Boy. Avec la publication de Cette année s’envole ma jeunesse, il a complété une autre trilogie amorcée avec La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007), suivie de Ceci est mon corps, et qui traite de la question du deuil et de notre rapport à la vie. Dans Le Temps qui m’est donné, il s’intéresse au microscosme bien particulier qu’est la famille.

Quatrième de couverture

Extrait :Des lois étaient écrites sur les murs, les emballages, les panneaux routiers, dans les tribunaux, aux douanes, au coin des rues. Il ne les entendait pas beaucoup, il allait là où des choses plus intéressantes l’attendaient : il s’assoyait aux terrasses et regardait le lent édifice des voitures couché le long des foules. Il aimait aussi ces foules-là, chargées d’âmes et de hâtes, poursuivant d’excentriques grossesses. Sur les toits haut perchés, des grues s’approchaient des troupeaux contenus dans les nuages. Le métal mangeait la hauteur, mordait au réel comme l’aube dans un fruit. Une pluie descendait, jetait sur le monde sa tissure. Soudain, une envolée de charbon : l’obscurité. Les gratte-ciel tombaient au lac droit de la Grande Ourse. C’étaient les jours de monsieur Bartolomé sur la Terre, ses regards appuyés à la lumière.