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Jeune Québécoise d’origine chinoise, Ping aime bien que les choses aillent rondement. C’est pourquoi elle a toujours mille et une idées en tête et qu’elle trouve parfois des solutions un peu rapides aux problèmes de la vie quotidienne. Mais comme le disait si bien Confucius : « Une petite impatience ruine un grand projet. » Ping aura l’occasion de l’apprendre à ses dépens dans ce second roman la mettant en vedette. Imaginée avec beaucoup de sensibilité par l’auteure Andrée Poulin, cette histoire fera les délices des neuf ans et plus.Finaliste Prix littéraire Hackmatack - Le choix des jeunes 2007Prix littéraire Le Droit 2006 - Catégorie jeunesseFinaliste au Prix TD de littérature canadienne pour l'enfance et la jeunesse 2006Sans nouvelle de sa meilleure amie, Ping décide d’aller lui rendre visite à l’improviste. Elle fait alors la rencontre de yéyé, le grand-père de Chang, qui arrive tout juste de Chine. Ce dernier est d’humeur maussade car son bonsaï est très mal en point, n’ayant pas supporté les traumatismes engendrés par le voyage en avion. Entre ses tentatives pour remonter le moral à monsieur Tam, Ping tente également de meubler son été par la mise sur pied d’une petite entreprise spécialisée dans la confection de biscuits chinois avec deux copines de classe. Là encore, Ping ne sera pas au bout de ses peines. Pourquoi faut-il que Confucius ait raison quand il dit qu’une petite impatience ruine un grand projet?
Andrée Poulin a publié une vingtaine de livres, qui lui ont valu plusieurs distinctions et prix littéraires. L'amour des mots l'a conduite au journalisme, grâce auquel elle a raconté des histoires vraies, tandis que l'amour des livres l'a amenée à la littérature, qui lui permet de raconter des histoires inventées. Son intérêt pour les pays en développement, quant à lui, l'a poussée à travailler en coopération internationale. Amitié, empathie, pauvreté et solidarité sont quelques thèmes qu'elle aborde, avec humour et sans prêchi-prêcha, dans ses livres. Esquissant des paysages du Canada, d'Afrique et d'Asie, cette auteure – qui croit encore que les livres peuvent changer le monde – ouvre ainsi aux lecteurs une fenêtre sur d'autres cultures. Afin de partager sa passion du livre et ses plaisirs d'écriture, Andrée Poulin fait des animations et ateliers dans les écoles et les bibliothèques. Elle écrit aussi pour la revue Lurelu, anime une chronique littéraire à Radio-Canada et signe un blogue où elle partage sa passion de la lecture et de l’écriture.
Extrait :Je n’ai pas eu honte pendant le souper. Mon père ne nous a pas cassé les oreilles avec ses longs discours exaltés sur les merveilles de la Chine. Mes frères n’ont pas fait de blagues idiotes ou de bruits déplacés. Tout se déroulait sans pépins jusqu’à ce que Frédéric parle du pâté chinois.— Le pâté au saumon de ma mère est excellent, mais je préfère son pâté chinois. Se tournant vers Chang, il lui a demandé:— Pourquoi on appelle ça du pâté chinois?— Aucune idée. Chose certaine, ce n’est pas un plat chinoisIl n’en fallait pas plus pour lancer mon père, qui adore étaler ses connaissances sur la Chine. — Chang a raison. Les Chinois ont inventé beaucoup de choses, mais pas le pâté chinois. Cette recette vient d’une petite ville américaine nommée China. Ils appelaient ça du China pie. Nous, les francophones, on a transformé le nom en pâté chinois. Ma mère, qui a des antennes, savait que j’allais vite m’impatienter des chinoiseries racontées par mon père. Elle a détourné habilement la conversation. — Comment va ton grand-père, Chang ? Il s’adapte bien au Québec ?— Pas trop. La Chine lui manque. Ma grand-mère lui manque. Elle est morte l’an dernier mais mon yéyé est encore sous le choc.— Ton quoi ? a fait Frédéric.— Mon yéyé. C’est comme ça qu’on dit grand-père en mandarin, a répondu mon amie.