couverture

Voisins Pourquoi (Les)

Apostolska, Aline

  • Éditeur : QUÉBEC AMÉRIQUE
  • Collection : Bilbo jeunesse
  • 108 pages
  • ISBN 9782764404263
  • Paru le 5 avril 2006
  • 9,95 $ *
  • Jeunesse

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Une ruelle, c’est comme une grande famille. Tout le monde s’y connaît et s’entraide. Cette fois-ci cependant, ça risque d’être plus compliqué… Roseline et Nicolas ont tout de suite remarqué que quelque chose clochait chez leurs nouveaux voisins. Pourront-ils les aider à vivre avec la maladie de l’oubli ?Premier titre des Contes de la ruelle, Les Voisins Pourquoi traite de la maladie d’Alzheimer, un sujet délicat à aborder avec les enfants. Dans ce roman touchant qui nomme les vraies choses, Aline Apostolska a su relever le défi avec beaucoup d’humour et de tendresse. Un beau roman sur la solidarité et l’amitié.Le premier juillet, dans la ruelle, c’est jour de déménagement. Cette année, ce sont deux vieilles personnes bien spéciales qui emménagent à côté. Sans être excentriques, disons que monsieur et madame Lafleur sont… particuliers, très particuliers. Roseline et Nicolas ont du mal à les comprendre. En plus d’être bruyants, les nouveaux voisins ont un comportement étrange : ils laissent leurs meubles sur le trottoir, arrachent les fleurs des plates-bandes et prennent Roseline et Nicolas pour leurs petits-enfants. Mais ce n’est rien en comparaison du fait qu’ils oublient tout. Tout. Même leur nom! Bref, ils sont pires que des enfants! Comment faire pour vivre à côté de voisins aussi dérangeants? Et surtout, comment porter secours à des gens qui ne croient pas avoir besoin d’aide? Cet été, Roseline et Nicolas apprendront bien plus dans leur propre ruelle que dans tous les camps de vacances réunis.

Biographie de l'auteur.e

D'origine macédonienne mais de culture française, Aline Apostolska parle cinq langues. Très vite, elle se sent attirée par les métiers de la communication. Elle a travaillé comme journaliste autant pour la presse écrite que pour la radio. En plus d'avoir dirigé une collection aux Éditions Dangles de 1991 à 1997, elle a publié 18 ouvrages, en France, entre 1986 et 1997. À son arrivée à Montréal en 1998, elle a animé des émissions littéraires à la radio de la chaîne culturelle de Radio-Canada en plus de signer des chroniques dans différents quotidiens. Les Jeux olympiques de la ruelle, son troisième roman jeunesse, montre que la violence et la vengeance, si elles sont bien canalisées, peuvent mener à de grandes réalisations.

Quatrième de couverture

Extrait :Il semblait vraiment peiné. Je le regardais, hagard. Le ciel venait de me tomber sur la tête. A-L-Z-H-E-I-M-E-R. C’était le nom compliqué de la bête qui avait dévoré le cerveau de mes voisins. Mon père a continué sur un ton radouci :- Ils ne se souviennent plus de leur vie, même pas de leur prénom ni de celui de leurs enfants, enfin, pas tout le temps… Parfois ils ont des éclairs de lucidité et puis ça repart. Un peu comme une ampoule qui ne capterait pas bien le courant et qui clignoterait. C’est ça qui rend leur comportement incohérent. Tu comprends ?Oh que oui, je comprenais !- Je sais que tu as de la peine, a dit papa. Je sais que tu penses à tes grands-parents…Alors ça ! Mon père avait lu dans mes pensées et dans mon cœur. Je n’en revenais pas. J’ai couru dans ma chambre pour qu’on ne me voit pas pleurer. J’avais dix ans, mais une sacrée envie de pleurer. Parce que… je n’avais QUE dix ans après tout…